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vendredi 10 avril 2015

Echo de la Fabrique de musique #28 - Olivia Grandville

ÉMISSION DU DIMANCHE 12 AVRIL 2015

par LA FABRIQUE DE MUSIQUE / Soizic

L’Echo de la Fabrique de musique est dédiée au travail sonore d’Olivia Grandville, danseuse & chorégraphe.

1. MYSPACE - création 2008 // 3 Extraits - 25 avril 2008 - Centre Pompidou - Paris / 2’48 + 4’49 + 4’41

Un dispositif composé de trois tables. Celles des deux musiciens, Jérôme Noetinger (électro-acoustique) et Tom Mays (dispositif informatique temps réel). À la table centrale, une danseuse. Ses mouvements sont filmés et analysés par l’ordinateur, les signaux ainsi recueillis interviennent sur la texture du son ou son déclenchement.

Conception et interprétation : Olivia Grandville | Musique : Tom Mays, Jérôme Noetinger | Lumières : Sylvie Garot | Conception tables : Michel Jacquelin | Costumes : Corinne Petitpierre | Assistante à la chorégraphie : Annabelle Pulcini |

2. CABARET DISCREPANT- création 2011 // Extrait - 13 février 2013 - La Colline - Paris / 5’10

Conception : Olivia Grandville, d’après Isidore Isou

Le Cabaret discrépant, en revisitant les propositions du mouvement lettriste en matière de danse propose une conférence performance en forme de fugue chorégraphique. Hommage à une mouvance d’une grande inventivité formelle et critique, autant que regard sur les enjeux et les moteurs qui traversent la danse depuis une quinzaine d’années, le Cabaret discrépant réunit musicalité et composition millimétrique, engagement du corps et de la voix, ironie critique, tribune polémique et manifeste politique anti-réactionnaire d’une danse qui croit à sa place essentielle et originale.

En s’attaquant aux fondements du Ballet, Isidore Isou et Maurice Lemaître pulvérisent littéralement l’art chorégraphique de leur temps et posent avec un humour ravageur les bases d’une réflexion qui continue d’agiter la danse d’aujourd’hui. Ils inventent des processus d’écriture offrant de multiples entrées. Danse de l’amorphe et de l’arythmie, de la lenteur et de l’immobilité, danse de la disparition, comment ne pas faire le lien entre ces propositions lettristes et certaines des œuvres les plus radicales de ces dernières années.

collaboration artistique et lumière : Yves Godin

interprétation : Vincent Dupont Olivia Grandville Catherine Legrand Laurent Pichaud Pascal Quéneau Manuel Vallade

réalisation de l’installation : Michel Jacquelin / Odile Darbelley réalisation sonore : Karelle Ménine et Eric la Casa

réalisation graphique : Martin Verdet

régie générale, son, lumière : Fabrice Le Fur

production : Olivier Stora

remerciements à Fanny de Chaillé et François Chaignaud "pour leur apport original dans cette danse".

Captation réalisée au Théâtre National de la Colline, le 13 février 2013 par Karim Zeriahen

3. CINQ RYOANJI - création 2012 - Extraits // 6’20

Conception : Olivia Grandville en collaboration avec l’ensemble ]h[iatus

Au début des années 80, John Cage écrit cinq pièces portant le nom de Ryoanji, inspiré du temple zen du même nom à Kyoto, célèbre pour son jardin de pierre à la composition énigmatique. Au paysage minéral succède le musical soumis aux éléments, formidable partition réorchestrée par les musiciens de ]h[iatus. Chaque interprète est un instrument, comme un écho visuel d’une poésie organique, d’une nature ciselée à l’apaisante beauté. Aux partitions de John Cage, où s’entremêlent musique enregistrée et direct, écriture et improvisations, Olivia Grandville superpose, à l’image de ces feuilles de papier transparent que Cage utilisait dans son processus de création, une partition chorégraphique où chacun des interprètes est associé à un instrument et apporte sa singularité, sa couleur dans une structuration de l’espace qui évoque le jardin et ses pierres mystérieuses.

Durée : 59’

Equipe artistique / production

Interprétation : Franck Beaubois, Blandine Minot ou Marie Orts, Audrey Gaisan-Doncel ou Elise Olhandéguy, Annabelle Pulcini, Manuel Vallade

Musique : John Cage

interprétée par l’ensemble ]h[iatus : Hubertus Biermann (à la création) ou Clément Plet (contrebasse), Géraldine Keller (soprano), Lê Quan Ninh (percussion), Thierry Madiot (à la création) ou James Fulkerson (trombone), Hélène Mourot (hautbois), Angelika Sheridan (flûte)

4. LE GRAND JEU - Pièce commandée par ACTORAL 2013 - Extraits - avril 2014 // 3’50

Chorégraphie, textes et interprétation : Olivia Grandville

Mise en abîme entre théâtre et cinéma, le grand jeu est avant tout un solo hanté par les figures féminines qui traversent le cinéma de John Cassavetes, cinéaste de l’excès, de la dépense et du corps. Comme dans d’autres films de John Cassavetes, « Opening night » repose sur un principe d’emboîtement et joue sur une confusion permanente entre réalité et fiction, être et paraître, y compris dans la forme cinématographique à laquelle se mêle sans cesse la représentation théâtrale, jusqu’à intégrer la présence des spectateurs à l’image. C’est de ce cinéma que je choisis de partir pour aller vers la danse, une danse taillée à même la pellicule, un autoportrait en champs/contrechamps, une pseudo fiction.

Lumière et collaboration artistique : Yves Godin

Scénographie : Olivia Grandville/Yves Godin

Collaboration chorégraphique et conseil costumes : Catherine Legrand

Son : Nicolas Barillot

Musique additionnelle : Bo Harwood /John Cassavetes (Last room on the right), Pixies

Remerciements à Stéphane Pauvret et Manuel Vallade pour leur collaboration amicale