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jeudi 5 février 2015

Histoires d’Ondes du 05/02/2015

Longueur d’Ondes : Prix

par Anne Laure

Grands rendez-vous, rencontres, tables rondes, séances d’écoute, expériences sonores, concerts, documentaire, fiction, journalisme, art sonore, l’édition 2015 du festival Longueur d’ondes se déroulait du 27 janvier au 1er février. La remise des Prix a eu lieu samedi 31 janvier, à 22h30. L’occasion de découvrir les productions des lauréats.

1/ Plus je vieillis, plus ça me revient ! de Guisane Humeau
Master CREADOC Angoulême
Prix « Petites ondes »
16’23

2/ Là-bas si j’y suis plus d’Olivier Minot
production ARTE Radio
Prix « Grandes ondes » ex aequo avec Tuer de Tony Hayère (production France Culture)

Moi, la radio et Daniel Mermet
15’20
« J’ai perdu un repère »

L’émission de reportages de Daniel Mermet "Là-bas si j’y suis" a été supprimée de la grille de France Inter. Jeune réalisateur, Oliver Minot lui rend un hommage intime et enjoué qui jongle avec l’amour de la radio, l’image du père et l’âge du caporal. Ce documentaire a obtenu le Prix Longueur d’ondes 2015.
"Depuis que j’ai l’âge de raison, ’Là-bas si j’y suis’ faisait partie de mon quotidien. Avec la disparition de l’émission, j’ai perdu un lien intime avec les miens. Avec la radio que je veux faire, avec le monde que je veux combattre. J’ai perdu un repaire." (Olivier Minot).
Avec un extrait de "Juste avant là-bas" de Chloé Sanchez (disponible en intégralité sur Syntone.fr).

Enregistrements : août 14
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Texte, voix & réalisation : Olivier Minot

3/ 16 novembre - 19 février d’Alice Calm et Julie Saillant
Documentaire / version stéréo
Prix de la création multicanal Ina - NouvOson

Le temps d’un séjour en hôpital psychiatrique pour troubles du comportement alimentaire.
Récit d’une adolescente de 15 ans.

Julie, ma fille est alors en seconde. Après quelques mois d’alimentation chaotique et de mutisme, le dialogue peut enfin s’établir. Elle dit avoir besoin d’aide et demande une hospitalisation.

On nous recommande une psychiatre, spécialiste des troubles alimentaires, une sommité en la matière, ayant publié plusieurs ouvrages sur ce sujet. Après un premier rendez-vous, Julie est admise d’urgence, quelques jours après, le 16 novembre 2011 dans une clinique reconnue pour être spécialisée elle aussi. Elle en sort le 19 février 2012.

C’est à son entrée en terminale que nous avons entrepris ensemble le récit de ce temps en hôpital psychiatrique.

Nous avons choisi les sujets qu’elle voulait bien aborder avec moi : l’arrivée à la clinique, le rythme des journées, les "contrats", l’isolement, les repas, la pesée, la cabine téléphonique, le directeur de la clinique, les infirmières, les médicaments, les autorisations, les autres patientes… La réalisation s’est ensuite déroulée en plusieurs étapes : écrire ce que Julie racontait ; trier, classer , choisir ; enregistrer le texte. Ce sont ses mots et sa voix que j’ai ensuite assemblés, sonorisés et mis en espace.

La pièce est diffusée pour la première fois, en 8 points, au GMVL à Lyon le 19 février 2014, dans le cadre d’une soirée "Folles de sons ». Folles de sons est un collectif de productions sonores à Lyon, proposant une programmation d’artistes qui travaillent le son comme un outil politique.

4/ Le Havre de Jean-Guy Coulange
Jean-Guy Coulange a aussi reçu cette année le Prix de la création multicanal Ina - NouvOson pour sa pièce Qui est Le Havre ?. Un essai radiophonique produit pour la RTBF La Première qui dure 50 minutes. On le diffusera dans son intégralité prochainement dans Histoires d’ondes, mais en attendant voici un paysage sonore, une pièce électroacoustique en quadriphonie (ici version binaurale), fruit de captations sonores dans le port du Havre ; cette œuvre était proposée en écoute publique au Festival Longueur d’Ondes 2014 dans le cadre du programme Impromptus 5.1.

L’auteur, Jean-Guy Coulange la définit comme suit : "J’ai sillonné le Port du Havre entre les bassins, les écluses géantes et les terminaux. J’ai écouté. Puis j’ai capté le son des moteurs, des raiders et des élévateurs, des frigorifiques et des grues. Enfin, j’ai composé, comme je pourrais dire j’ai réécouté. La matière sonore est entièrement réelle. J’ai tenté de "raconter" ce que j’avais entendu – et vu ? - dans trois séquences qui s’enchaînent. Ce travail fait suite à la première série nommée Strates en 2010 composée à partir de captations d’un chantier naval de Brest et autres sites portuaires. J’emploie le terme "raconter" volontairement. Mon travail électroacoustique est très proche de mon travail radiophonique. Tenir le récit dans la composition est aussi précieux à mon sens que la musicalité et le mouvement de tout travail radiophonique, notamment documentaire".

A ré-écouter sur :
http://nouvoson.radiofrance.fr/paysage-sonore/port-le-havre

Plus d’informations :
http://longueur-ondes.fr





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