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lundi 16 juin 2014

Divertimento 17 juin : Spéciale Hellfest n°2 : Black is beautiful...in hell !

Pour cette spéciale Hellfest (qui a lieu ce weel end), dirigeons nous vers le côté obscur et radical du metal à travers les genres emblématiques du trash, du death, du black, du doom, du dark.....

Dans notre spéciale hellfest n°1 on s’était arrêté aux liens très forts entre le heavy metal, né à la fin des années 60, et la musique classique. Au début des années 80, ce genre va connaitre des subdivisions infinies qui vont l’éloigner de cette base musicale européenne, sous l’influence manifeste cependant du punk et de l’univers dérangeant des premiers disques de Black Sabbath. Une combinaison étonnante donc (puisque les uns détestent les autres), et qui va progressivement se distinguer du genre dominant (heavy, glam, hard rock FM) alors fortement intégré au showbizz et à l’industrie musicale.

On parlera plus tard de metal pour tous ces groupes afin de souligner leur attachement aux origines du genre ainsi que l’intégrité de leurs musiques (souvent auto-produites) et de leurs attitudes.

Des groupes américains californiens, influencés par l’énergie du punk et fortement opposés au way of life de leur société, vont radicaliser le genre tant au niveau musical qu’au niveau des thèmes abordés. Le trash metal (Slayer, Metallica, Anthrax...) puis le death (Death, Morbid angel, Cannibal corpse...), à l’instar du grindcore et du hardcore plus tard vont cristalliser cette surenchère dans la rapidité, la puissance et la violence de la musique. Les thèmes ésotériques, littéraires ou allusifs à la drogue font place à des textes dérangeants et morbides qui fustigent l’eugénisme et la société du contrôle dans l’Amérique ultra-libérale de Reagan, en choquant volontiers le public par l’apologie de la catastrophe (accident, épidémie,...), de la décrépitude du corps (mutilation, torture,...) ou de l’esprit (folie, criminalité, déviance...).

Au même moment Venom sort son Black metal en Angleterre créant à lui tout seul un genre érigeant le satanisme et la violence au rang de culte. Une genre qui va avoir (avec le death) une résonance particulière sur le vieux continent notamment en Scandinavie.

Le Doom (sorte de mélange entre un death au ralenti et le heavy de Black Sabbath) va lui offrir plus tard d’autres possibilités avec le stoner ou le sludge. Une musique plus lente mais tout aussi volontairement sombre et malsaine puisque portée vers les mondes et les réalités parallèles ou artificiels...comme le genre du dark entre autre.

Le punk, la new wave, le grunge ou la techno auraient du l’enterrer mais se serait oublié que le metal adore les morts-vivants.