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lundi 24 mars 2014

Les Femmes S’en Mêlent

Stereolux / Mardi 25 mars 2014

Le festival Les Femmes S’en Mêlent célèbre la scène féminine indépendante depuis maintenant 17 ans. A sa naissance en 1997, il n’était qu’un unique concert parisien, le 08 mars, journée internationale de la femme. Gardant cette même idée de départ mais s’affranchissant de cette journée de célébration, Les Femmes S’en Mêlent s’étend désormais à toute la France et sur plusieurs soirées à Paris et Grenoble. Le jeu de mots souligne la présence de plus en plus importante des femmes dans la musique

Porté avec passion et curiosité, reconnu pour son éclectisme et son exigence, le festival met en avant des artistes innovantes, téméraires, affranchies et profondément singulières. Prenant appui sur une scène féminine de plus en plus riche et variée, il s’est développé au fil des années pour devenir un rendez-vous européen incontournable. Tirant partie de sa renommée il accueille de nombreuses artistes internationales et fait la part belle à la découverte et à l’émergence de nouveaux talents.

Les Femmes S’en Mêlent est un festival militant, solidaire, défricheur et indispensable.

Pour cette édition nantaise à Stereolux, l’affiche sera composée de :

Le Prince Miiaou A la fin de l’histoire de Fill the blank , son premier album, elle est allée se perdre à Brooklyn, seule, pour voir si son inspiration et son envie, par le plus grand des hasards, ne s’y étaient pas égarées avant elle... Pour ne pas s’endormir, le Prince Miiaou a joué le contraste : après les sirènes de New York, elle est passée au silence le plus total. Chalais, Charente, 2000 habitants. Elle a planté des buildings au fond du jardin et continué d’écrire en attendant qu’ils poussent... Pour ne pas s’enraciner, Maud-Elisa s’est mise à la batterie, a acheté un synthé, a déformé sa guitare, décliné sa voix et surtout elle a changé de logiciel. Elle n’y comprenait plus rien et c’était tant mieux. D’erreurs en expérimentations est né un nouveau son : plus moderne et peut-être plus rock. Des précédentes chansons, elle a principalement conservé deux choses : l’intensité et la singularité. Un poil usée par sa propre pugnacité, elle s’est faite épauler par Antoine Gaillet (M83, Herman Dune) qui a coréalisé et mixé ce nouvel album, Where is the queen ?. Farouchement autoproduit et joyeusement mélancolique, celui-ci sortira le 27 janvier 2014.

Kim Ki O Duo formé par Ekin Sanaç et Berna Göl, issues de la scène underground d’Istamboul et profondément impliquées dans la révolte turque, il mélange new wave et électronique sur des titres chantés en turc. Leurs voix douces usent de cette mystérieuse langue turque qui serpente au milieu de nappes synthétiques et donne de l’écho à une boîte à rythmes bien dosée et à une basse entêtante, poussant l’ensemble des compositions vers des paysages sombres et mélancoliques où l’on croise les spectres de Ian Curtis ou The Organ. Les deux musiciennes de Kim Ki O, peut-être parce qu’elles viennent d’une ville pas encore "corrompue musicalement", révèlent moins une pos¬ture qu’un vrai dis¬cours minimal¬iste et épuré du post-punk. De ces ritournelles se dégagent, par instants, de douces fragrances folkloriques, jamais explicites mais diffuses dans l’alliage subtil des motifs mélodiques. Assurément bien plus qu’une curiosité exotique.

Lorelle Meets The Obsolete Venu de Guadalajara au Mexique et composé de Lorena Quintanilla (voix, guitares) et Alberto González (batterie, percussions), le duo débute en 2011. Signé chez Sonic Cathedral, il concocte sa propre combinaison d’influences psychédéliques, de voix claustrophobiques, de mélodies évidentes et de craquements, multicouches de guitares, sons shoegazing et rainurage krautrock, d’atmosphères cinématographiques et d’expérimentation sonore. Sa musique sonne à la fois luxuriante et douce comme la végétation à travers le golfe du Mexique, et sèche et brûlante comme le désert. Un groupe aussi mystérieux et lointain que son origine et son pseudonyme.

Plus d’infos sur : www.stereolux.org