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lundi 13 février 2017

Le M.I.D.I. du lundi au vendredi...à midi !

Une semaine de rediffusions...

par Pascal


Pendant cette semaine, comme à l’accoutumée lors des vacances scolaires, Le M.I.D.I. propose un programme de rediffusions.
Du lundi 13 au jeudi 16 février, retour sur l’édition 2017 du Festival International de la BD d’Angoulème (26 au 29 janvier).
En partenariat avec L’Association des Auteurs de Bande Dessinée, Jet fm propose chaque année lors du festival de bande dessinée d’Angoulême des rencontres/discussions qui éclairent un peu plus, un peu mieux, le délicat métier d’auteur de bande dessinée.

Lundi 13 février :
«  Rencontres, dédicaces, commissions : rémunérer les auteurs ou non ? »

Combien de fois n’a-t-on entendu un éditeur dire, à propos d’un salon ou festival de bande dessinée : « Si un auteur n’est pas présent, ce n’est même pas la peine d’amener ses albums car ils ne se vendront pas » ? Est-ce à dire que les dédicaces sont finalement devenues la principale attraction des manifestations autour de la bande dessinée ?
Une attraction à laquelle se livrent volontiers les auteurs et cela... gratuitement.
Ces moments, comme les autres modes de rencontres entre l’auteur et son public, devraient-ils être payés ? Et si oui, devraient-ils l’être sytématiquement ou bien faudrait-il faire le distinguo suivant les cas ? Et qui devrait payer ? Le public ? L’éditeur ? L’organisateur ?
Comment cela fonctionne-t-il dans d’autres pays, voire même en France dans certains secteurs de la bande dessinée ? On pense notamment au monde des comics, des conventions et de leurs « artists alleys » et du système particulier de vente directe de dessins par leurs auteurs, à leur profit, sans intermédiaire, généralement à la suite d’une commande : les commissions.
Au-delà, c’est à une réflexion plus globale sur les rémunérations de l’auteur et les moyens pour lui de tirer un juste revenu de son art, en marge des droits qu’il touche pour la réalisation et, s’il est chanceux, sur les ventes de ses albums que vous invite l’AdaBD.

Avec :
Mahmud Asrar
Nathalie Ferlut
JL Mast
Antoine Ozanam
Thomas Brochard (auteur, membre des éditions Vide Cocagne et organisateur du festival Fumetti)

Animée par :
Henri Landré, Jet FM
Sébastien Cornuaud, adaBD

en écoute ici

Mardi 14 févier :
«  La délicate articulation entre creative commons et droit d’auteur »

Il y a un peu plus de 2 ans, le public découvrait le webcomic Pepper & Carrot, mis volontairement en ligne par son auteur, David Revoy, en accès « libre, gratuit et open-source » (une licence Creative Commons Attribution 4.0). La création de Pepper & Carrot et ce mode de publication présentaient en plus la particularité d’être financés directement par ses lecteurs via Patreon.
En 2016, la sortie chez Glénat d’une édition imprimée de Pepper & Carrot sans versement des droits d’auteur habituellement réservés à l’auteur mais après un arrangement autre avec lui, déclencha un débat passionné entre les auteurs au sujet de la juste rémunération du travail de l’auteur et de l’exploitation de son œuvre mais aussi au sujet de l’articulation entre licences creative commons et droit d’auteur. Cette articulation est-elle nécessairement difficile, délicate ? Réserve-t-elle obligatoirement des mauvaises surprises ? La publication de bandes dessinées sous creative commons ou autre licence libre ne peut-elle se faire volontairement sur une base saine, intelligente, constructive, voire profitable pour l’auteur ? Peut-on aménager l’articulation d’une telle licence avec le droit d’auteur ?
Si on observe bien le paysage de la bande dessinée, on se rend compte que d’assez nombreuses expériences de publication de bandes dessinées ont pu être conduites par leurs auteurs sans que cela ne pose de problème particulier. On pense notamment à la très belle série MediaEntity publiée sous licence Creative Commons BY-NC-SA 3.0.
Alors, quelle(s) licence(s) recommander aux auteurs ? Quand et pour quels projets y recourir ? Quelle articulation avec le droit d’auteur ?
Prenons une petite heure pour réfléchir ensemble à ces questions, voulez-vous ?

Avec Antoine Moreau, co-rédacteur de la licence Art Libre

Animée par :
Henri Landré, Jet FM
Sébastien Cornuaud, adaBD

Sources :
Pepper & Carrot
MediaEntity
en écoute ici

Mercredi 15 février :
« Comment financer sa création auto-éditée ? »

En plus de leur collaboration avec un ou plusieurs éditeurs ou parce qu’ils n’en trouvent pas pour tel ou tel projet qui leur tient à coeur, souvent en raison de la baisse significative de leurs revenus d’auteur ou parce qu’ils souhaitent simplement expérimenter de nouveaux modes de financement des œuvres et du temps de création, nombre d’auteurs de bande dessinée sont tentés occasionnellement ou plus régulièrement par l’auto-édition imprimée ou en ligne.
Mais pour auto-éditer une œuvre, il faut d’abord trouver de l’argent, tant pour financer le temps consacré à la création que le coût de fabrication et d’impression des exemplaires de l’oeuvre ou de leur mise en ligne sur des plateformes de diffusion adaptées.
Du coup la recherche de financement de projets créatifs est devenue de plus en plus incontournable pour nombre d’auteurs de bande dessinée. Aussi beaucoup se tournent vers des plateformes de financement participatif (crowdfunding), souvent pour une expérience concluante voire un financement au-delà de toutes espérances (rappelons-nous par exemple le cas de Laurel pour Comme convenu, lisible en ligne et auto-éditée grâce au soutien de lecteurs-contributeurs via Ulule) mais aussi parfois pour un résultat moins satisfaisant, voire un échec. Alors, comment financer sa création auto-éditée ? Existe-t-il des conditions à respecter pour réussir sa campagne de financement participatif ? Peut-on trouver d’autres moyens de financement ?
Et le fait pour un auteur de passer ponctuellement, régulièrement ou davantage encore de la chaîne du livre habituelle à l’auto-édition n’a-t-il pas des conséquences sur le statut juridique, social et fiscal de l’auteur ? Et le recours au financement participatif, qu’implique-t-il pour l’auteur ?

avec :
Maliki, (projet financé via Tipeee)
Samuel Nomdedeu, Tipeee
Jean-Samuel Kriegk, Kiss Kiss Bank Bank
Isabelle Sivan, avocate notamment en propriété intellectuelle et droit de l’édition, au barreau de Paris

Animée par :
Henri Landré, Jet FM
Sébastien Cornuaud, adaBD
en écoute ici

Jeudi 16 février :
« Une économie de la bande dessinée numérique en ligne ? Retour sur quelques expériences »

Les expériences de diffusion et de commercialisation en ligne de BD « numériques » se sont multipliées ces dernières années, avec plus ou moins de succès. Des observateurs du paysage de la BD numérique comme Julien Baudry estiment que les indicateurs choisis pour analyser le secteur ne reflètent pas la richesse et l’inventivité de la production de ces dernières années, y compris en matière de modèles économiques. Des modèles émergent, se cherchent, portés par des auteurs, des regroupements d’auteurs ou de nouveaux intermédiaires : gratuité, achat à l’acte, abonnement, consultation en ligne, téléchargement avec ou sans transfert de propriété du fichier...
Cette rencontre vous propose de découvrir et d’échanger autour de trois exemples récents : deux nouveaux projets de plate-formes de bande dessinée numérique et une tentative pour l’instant en stand by.

Depuis quelques temps, Les auteurs numériques mettent à disposition des auteurs leur logiciel « Skribble Lite » afin de leur permettre de monter leurs propres BD numériques (turbomédia) puis de les diffuser sur leur plate-forme. Aujourd’hui, Les Auteurs numériques annoncent la création d’Allskreen, une solution innovante de conception et de diffusion de BD numériques offrant la possibilité d’une lecture accessible via de nombreux supports (Internet, App, Box, TV connectées, consoles...), pour un usage privé ou public. Ils réfléchissent para illeurs à une plate-forme de lecture sur abonnement.

Nouvelle plate-forme, Whatch Digital Comics propose des séries inédites à diffusion numérique sur tous support. L’accès se fait uniquement sur abonnement et permet d’accéder à toutes les oeuvres disponibles sur la plate-forme. L’objectif est de tenir un rythme de publication d’au minimum 600 pages de BD par an. La première formule d’abonnement mise en place est de 36 € pour un an d’accès. Spécifité annoncée sur le site de Whatch Digital Comics : « une fois achetés, les fichiers, sous format PDF, appartiennent au lecteur. Le tout sans DRM ! »

Partant du constat que ce n’est pas tant la gratuité des publications qui est un problème mais plutôt le non-paiement de la création qui freine les artistes, Pics Tell a voulu inventer un « modèle de BD équitable » : dans l’idée, le lecteur devait payer le travail de création puis la lecture devait ensuite être totalement gratuite. Le principe annoncé voulait ainsi que ce soit le lecteur qui commande chaque mois LA SUITE des histoires qui lui plaisent, « en "jetant une pièce" (1€ / 2€) dans le chapeau de [ses] auteurs préférés ». L’objectif était de démarrer très rapidement pour que le système de monétisation mensuelle se mette en place et fonctionne correctement pour que les auteurs puissent travailler en étant rémunérés au fur et à mesure de la mise en ligne. Pour diverses raisons, cette expérience n’a pas réussi et est pour l’instant à l’arrêt. Gilles Gipo, créateur de cette plate-forme, accepte de partager avec nous son expérience et son analyse des raisons de cet échec. C’est assez rare pour être souligné ! Et nous l’en remercions vivement.

Avec :
Hervé Créac’h, Les Auteurs Numériques et Allskreen
Gilles Gipo, Pics Tell
Thierry Mary, Watch Digital Comics

http://julien.falgas.fr/the-conversation-le-precieux-heritage-de-la-bande-dessinee/

Animée par :
Henri Landré, Jet FM
Sébastien Cornuaud, adaBD
en écoute ici

Vendredi 17 février
> "Racontez-vous" , une émission en forme de reportage-portrait, proposé par Anne-Claire Rebibo sur la radio RDWA (Drôme).
Au menu : un portrait radiophonique de Serge Leborgne, 50 ans, électricien à l’aéroport de Nantes..
> La chronique Sonar  :
Quinze minutes de parole pour évoquer une oeuvre d’art plastique au travers du regard d’une ou plusieurs personnes, néophytes comme initiées. Une chronique de Catherine Wloszczowski.